les techniques de l'ostéopathe

La boite à outil de base de l’ostéopathe :
techniques ostéopathiques fonctionnelles (ou d’exagération fonctionnelle.)
techniques ostéopathiques structurelles
techniques ostéopathique crâniennes ou crânio-sacrées.
techniques ostéopathiques viscérales
techniques ostéopathiques tissulaire (cf tricot)

Les techniques fonctionnelles :
Les techniques fonctionnelles nécessitent la participation active du sujet. Elles permettent au thérapeute, avec la participation respiratoire du patient, de mobiliser les tissus autour de l’articulation et d'amener le sujet à un état de relâchement qui permette la correction de la lésion ostéopathique. Elle se font dans un premier temps dans le sens de la lésion.
(les techniques fonctionnelles ainsi que les techniques structurelles reposent sur l’inhibition de la boucle gamma.

Les techniques structurelles :
La technique est dite structurelle parce qu'elle mobilise la structure articulaire, le plus souvent une vertèbre,ou une autre articulation pour la mobiliser dans le  sens opposé à la lésion. La plupart du temps, un bruit ou craquement se fait entendre au cours de la manipulation.
Ce sont des techniques dites de hautes vélocité appelées thrust
Les ostéopathes ne forcent jamais les articulations au-delà des limites physiologiques. La force est appliquée à au bon endroit, dans la bonne direction et avec la bonne vitesse et permet de  provoquer un réflexe (sur la boucle gamma) qui permet la récupération de la mobilité articulaire et la cessation des phénomènes algiques.
Ces techniques structurelles ne sont jamais désagréables,lorsqu’elles sont bien réalisées mais  nécessitent de la part du sujet ainsi manipulé un état de détente, une confiance et une bonne coopération.

La boucle gamma :
Le réflexe d'étirement est un réflexe qui s'oppose à l'étirement involontaire d'un muscle. C'est ce que l'on appelle le tonus musculaire. Plus un muscle a du tonus plus il est capable de résister à son étirement (de grande utilité dans le maintien de la posture).
les fibres du fuseau neuromusculaire peuvent aussi se contracter sous l'effet de la stimulation de motoneurones gamma qui innervent les fibres Ainsi lors d'une contraction volontaire ,les fibres fusoriales se contractent en même temps que les fibres musculaires banales du muscle par stimulation des motoneurones gamma. Mieux encore c'est par l'intermédiaire de ces motoneurones gamma que la contraction volontaire d'un muscle est déclenchée. En effet, si la contraction des fibres fusoriales est forte alors que les fibres musculaires banales sont relâchées, le nombre de fibres fusoriales est insuffisant pour provoquer une contraction puissant du muscle mais un réflexe d'étirement est déclenché et c'est par l'intermédiaire des neurones sensitifs (fibres Ia et II) que les motoneurones alpha sont activés et qu'ils provoquent une contraction puissante et efficace. C'est un étirement volontaire à travers le réflexe d'étirement; c'est ce que l'on appelle la "boucle gamma".
C’est aussi une altération de ce systeme, avec un fuseau neuro musculaire qui reste fixé en contraction qui crée la dysfonction ostéopathie et que l’ostéopathe devra « déprogrammer » par son traitement.






Les techniques crâniennes:
Les techniques crâniennes et cranio sacrées  reposent sur le principe du  Mécanisme Respiratoire Primaire. Elles sont donc totalement involontaires et ne nécessitent aucune participation de la part du sujet. L'ostéopathe sent le mouvement involontaire des os du crâne et du sacrum ainsi que de l'ensemble des tissus du corps. Il ressent par sa palpation les dysfonctions et met en place différentes techniques crâniennes de traitement :
exagération de la lésion,
mise en tension à distance à travers les membranes de tensions réciproques,
travail sur les Impulsions Rythmiques Crâniennes, etc...
le MRP :
Le  mouvement respiratoire primaire ou MRP est une pulsation qui anime de manière synchrone les os du corps. Il est utilisé par les ostéopathes pour diagnostiquer et corriger certaines dysfonctions ostéo articulaires et abarticulaires. Il a été mis en évidence par le docteur Sutherland, ostéopathe et fondateur de l'ostéopathie "cranienne" dans les années 1930. Selon sa théorie, ces mouvements osseux sont provoqués par des fluctuations liquidiennes au sein du cerveau qui seraient transmises aux os via les membranes méningées inextensibles. L'observation montre que le rythme du MRP est de 8 à 12 pulsations par minute chez une personne saine, et que toute perte d'amplitude, de synchronicité ainsi que les variations importantes de rythme se traduisent par des pathologies (douleur, stase organique, problèmes comportementaux...).
Le rétablissement de ce MRP par des techniques manuelles douces permet de traiter ces maux.

Techniques viscérales :
Les travaux entrepris depuis Jean-Pierre BARRAL sur les organes de l'abdomen ont montré qu'il existe une dynamique précise et répétitive de la sphère viscérale : les viscères se déplacent, chacun de manière spécifique sous l'influence de la pression diaphragmatique. Cette mobilité viscérale peut être altérée (restriction ou perte complete de mobilité). Dans ce cas, les symptômes de troubles fonctionnels d'un organe correspondent à une dynamique anormale de l'organe qui peut aussi générer des dysfonctions otéo articulaire ou facsiales, soit de facon mécanique ou bien indirectement par réaction du systeme neuro végétatif.
 En appliquant une technique spécifique, l'ostéopathe permet à l'organe de retrouver sa physiologie naturelle et les troubles liés à la restriction de mobilité sont ainsi corrigés





Techniques fasciales :
Les fasciaes sont une sorte de toile de fond du corps et permettent de relier les différents systèmes (crânien, viscéral et structurel) les uns aux autres.
Les fascias sont des membranes ( tissus conjonctifs  fibro-élastiques ), composées de 2 protéines fibreuses procurant de la résistance ( collagène ) ou de la souplesse ( élastine ), qui enveloppent tous les éléments du corps ( prolongements, replis, extensions... ):
C’est du tissus de soutien de l’organisme.

L’approche ostéopathique dite “fasciale” vise via des techniques spécifiques à traiter ce type de struture.
Elle se réalise par la pratique une « écoute palpatoire » du corps.
 Les mains suivent différents chemins que le corps du patient nous ouvre, et nous cherchons à  retrouver les tensions correspondant aux empreintes de certains moments qui ont marqués notre vie.
 Les techniques utilisées peuvent engendrer des libérations somato-émotionnelles. C’ainsi les mémoires du corps s’expriment, et qu’elles sont accompagnées dans leurs libérations.
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