les lignes de force

Les lignes de forces de Littlejohn :

L’évolution de l’homme, guidée par les lois de la selection naturelle et la survie du plus apte l’a conduit a adopter une station érigée .
l’acquisition de la bipédie a conduit l’homme à modifier son adaptation au milieu naturel et à s’adapter de facon différente à la pesanteur terrestre.
L’organisation du corps répond à la nécessité de la survie et seul les individus performants peuvent y arriver.
Les qualité inhérentes à cette station érigée sont notamment la libération de la main pour permettre l’utilisation et la manipulation d’objets ainsi que la création d’outils et une capacité à la marche et la course d’endurance

la bipédie a entraîné une adaptation morphologique complète du squelette :
l’apparition d'une cambrure lombaire avec exagération du promontoire,
L’élargissement du bassin dont les modifications morphologiques du membre pelvien sont exclusives à l'homme,
l’élargissement et aplatissement du thorax avec soudure des différents éléments du sternum,
Le rejet de la scapula sur la face postérieure du thorax,
L’adaptation exclusive du pied à la sustentation.

Le centre de gravité s’est peu à peu délocalisé pour venir se placer en avant de la deuxième vertèbre sacrée, le centre de gravité global se situe au voisinage direct de la zone de balayage de l'intersection des axes fonctionnels des cols fémoraux.

Toute la biomécanique du corps c’est adaptée à cette nouvelle organisation, modifiant aussi la physiologie.

C’est cette adaptation qui a amené Littlejohn à décrire des lignes de forces guidées par la gravité, auxquelles répondent la physiologie de l’homme moderne et desquelles découlent aussi certains pathologies ou dysfonctions.

Les lignes de forces décrites par Littlejohn et explicitées par Wernham, peuvent être considérées comme étant l’illustration de tenseurs actifs d’adaptation à la dynamique de l’homme debout.


Ces lignes qui sous-tendent l’organisation physiologique du corps obéissent aux lois :
-         équilibre
-         économie
-         confort.
-         performance

Elles  établissent un lien entre le socle qui est l’unité fonctionnelle des membres inférieurs avec le polygone de sustentation et les trois sphères que représentent la tête, le thorax et le bassin. Chacune de ces sphères étant pourvues d’un diaphragme.
Elles s’accommodent à la pesanteur et aux mouvements dans le déplacement.







Descriptions des lignes de forces :


Les LIGNES CENTRALES ( DESCENDANTES)  = ligne PA
Les LIGNES MONTANTES (A-P) 
Les LIGNES DESCENDANTES (AP) 
CROISEMENT des LIGNES :
La LIGNE MONTANTE ANTERIEURE 


Ces lignes, lors de leurs croisements, laissent apparaître des triangles, des points clés, des zones de force et des zones de fragilité.
Elles nous facilite le diagnostique et permettent de choisir un traitement adapté.
Elles nous permettent de décrire des individus de types antérieurs et postérieurs avec des zones de faiblesses différentes et organisées autour de ces lignes, triangles et points clé.



Les points clé vertébraux :
Occiput
D4
D10
D12
L3
Coccyx

Exemples d’analyses :

L3        = Pivot Fort  / Physiologie faible.
C7-D1 = Pivot faible  / Physiologie Forte.

D4   =centre de la vaso-motricité (circulation superficielle, profonde, dans les 2 cavités) = mobile élastique
L3    = centre viscéro-motricité (pelvienne et abdominale)  =solide, rigide
D11 = centre hémorragique


Il y a 3 lignes doubles qui s’interessent à la gestion de la verticalité
Et une ligne montante antérieure (M.A) qui révèle les adaptations des autres lignes et qui décrivent  2 types de patient :
                                                           - Type  Antérieur.
                                                           :-Type  Postérieur.

Analyse de la vertèbre centre gravité L3 :
Ce n’est pas le centre de gravité réel , mais toutes les lignes de gravité passent et se croisent en avant de L3.
C’est le point central de gravité qui reçoit toutes les émergences musculaires du haut du corps et du bas du corps avec les masses para lombaires.
C’est aussi la vertèbre du support des membres inférieurs.
Elle gère l’ensemble endocrinien du bas du corps (organes génitaux) et gère les grands centres nerveux.
L’équilibre de cette vertèbre permet au système orthosympathique d’être régulé.
            Le risque le plus fort est le syndrome préménauposique, apparaît à tout age et est en relation avec L3 qui est faible cela entraine unedérégulation du système endocrinien qui entraîne une prise de poids + 1 rétention d’eau. Si cela continuait => prise de poids réelle avec des graisses endocrines (culotte de cheval) puis autour des genoux (pattes d’oie), peau d’orange, cellulalgie des membres inférieurs, lourdeur de jambes (vasculaire), pb lymphatiques (surcharge chevilles et genoux). En général on a aussi une fatigue au réveil et des difficultés à l’endormissement et des réveils entre 3h et 5h du matin + des troubles digestifs d’assimilation malgré un appel de boulimie. Puis des mastoses (développement nodulaire du sein) 1 semaine Av règles et des troubles de l’humeur en relation avec une dysménorrhée exagérés el premier jour et des écoulement irréguliers (s’arrêtent, reprennent.)
La semaine av règle -> perte de libido + caractère fracassant.
            Ce syndrome apparaît après 1 dysfonction de L3, qui n’est pas liée à L3. La solution : la ligne de force en relation avec la coxo-fémorale.
Si la coxo-fémorale est en problème, on a des troubles de la conscience (le tout lié au système hypophysaire). La coxo-fémorale est en relation avec la conscience.
            Mot clé : refus de la femme objet.
L2-L3 les vertèbre qui se fracturent lors d’une chute sur les fesses.


En conclusion :

Il est admis que le centre de gravité du corps humain se situe en avant de S2.

Nous savons que unrôle majeur attribué à la troisième vertèbre lombaire, en dehors de celui contesté de centre de gravité du corps qui s’apparente davantage à une erreur de langage.

l’exploration de ces lignes de Littlejohn, nous donne une interprétation mécanique et défini ce que l’on peut qualifier de « schéma d’organisation idéale » vers lequel le corps essaye de tendre en permanence.

L’architecture du corps est vaiée et le rôle principal est d’allier stabilité et solidité, sans nuire à la capacité de mouvement face à cette force constante que représente la pesanteur.

Ces lignes de forces de Littlejohn sont à considérer comme un outil thérapeutique majeur car :
-         elles facilitent l’établissement d’un diagnostic fiable en appréhendant les zones clé qu’elles parcourent
-         elles orientent le thérapeute sur des régions du corps placées sous leur influence 
-         elles permettent d’objectiver assez rapidement un résultat par les modifications posturales qu’elles entraînent
-         elles sont le support à un grand nombre de relations que néglige parfois le thérapeute en raison de connaissances insuffisantes de celles-ci
-         elles confirment l’intérêt majeur d’avoir une vision globale de l’individu